Registre des bourgeoisies de 1837 à 1887 – Droit de cité au 19e siècle
Avant, pour vivre à Harxheim, il fallait être reconnu et enregistré comme citoyen local. Sur la liste des citoyens de Harxheim de 1837 à 1887, on trouve de nombreux noms de famille encore fortement représentés aujourd’hui à Harxheim..
Avant d’aborder plus en détail le registre des bourgeois de la commune de Harxheim dans cet article, il convient tout d’abord de faire quelques remarques à ce sujet.
Les attributs prédominants du droit de cité consistaient en la faculté de voter dans les affaires communales, d’élire ou d’être élu soi-même et de participer aux biens communaux. Le droit d’origine ou le droit de cité pouvait être acquis par la naissance, l’accueil, le mariage ou par le biais d’un emploi dans une fonction publique. Celui qui possédait ce droit pouvait s’installer dans la commune, se marier, mais aussi exercer un commerce, acheter un terrain et avoir une part des biens communs (propriété collective).
Un déménagement dans une autre commune n’entraînait pas automatiquement la perte du droit communal. Celui-ci intervenait toutefois en cas d’acquisition d’un autre droit d’origine, d’un droit commun ou d’une autre nationalité. Dans le pire des cas, il pouvait même être décidé d’exclure le membre de la communauté, par exemple en raison d’un crime. Ainsi, la commune d’origine devait même réadmettre et accueillir l’ayant droit à l’origine (même appauvri). Néanmoins, de nombreuses lois communales imposaient des conditions d’admission, par exemple deux ans de résidence dans la commune concernée, avec bien sûr le paiement d’impôts. Dans de nombreux cas, il était possible d’acquérir le droit de cité communal en échange d’une « taxe de citoyenneté » correspondante. Ceux qui habitaient dans la commune depuis un certain temps avaient même droit à une aide financière en cas d’appauvrissement.
Dans cette annexe figurent maintenant tous les citoyens locaux (hommes) qui résidaient à Harxheim pendant la période indiquée ci-dessus. Un tel « registre des citoyens » est un aspect important pour l’histoire sociale d’un village. L’un ou l’autre retrouvera peut-être même ses ancêtres.
Références des sources :
Brockhaus’ Kleines Konversations-Lexikon, 5e édition, vol. 1, Leipzig 1911
Archives régionales de Spire. Fonds U 207, n° 14 – 15 Archives locales de Harxheim
Meyers Großes Konversations-Lexikon, vol. 9, Leipzig 1907
Wikipedia